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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 09:35

Projet "Jeunesse et Philosophie"

Théâtre du Pélican 

Du 4 au 8 Mars 

Ateliers d'écriture - Lycées de Riom 

 

 

Quinzaine de l'égalité 

Débat "Places des femmes"

Avec Nadège Prugnard, Eloïse Lebourg et Dalie Farah 

8 mars à 20h - Hôtel de Ville

Clermont-Ferrand 

 

 

"No Border"- spectacle

Production Cie HVDZ

Texte et interprétation Nadège Prugnard

Mise en scène Guy Alloucherie 

12 mars à 20h 

13 mars à 19h  

Bateau Feu-scène nationale de Dunkerque 

 

 

"Que peut-on décrocher à part la lune ?"

Ateliers de recherche artistique et théâtrale avec Nadège Prugnard

Organisé par le Service Université Culture de l'Université Clermont Auvergne

 2 - 3 - 9 - 16 et 17 Mars 

Restitution le 17 mai 

Université Clermont-Auvergne, Clermont Ferrand

 

 

211ème Zone Libre 

20 ans de la compagnie Magma Performing Théâtre 

Avec la participation du Collectif Vrac et du collectif Just For Fun 

Organisé avec Love Mi Tendeur 

Performance et concerts 

29 Mars à 19h 

Espace des Carmes à Aurillac 

PAF 5€ 

 

Ateliers d'écriture avec Nadège Prugnard

Gratuit, ouvert à toutes et tous 

20 et 27 mars à 18h30 

Maison des associations, 8 place de la paix, Aurillac

En lien avec la 211 ème Zone Libre (29 mars) 

Théâtre du Pélican

Théâtre du Pélican

Projet "Jeunesse et Philosophie" -Théâtre du Pélican

Du 4 au 8 Mars 

Ateliers d'écriture - Lycées de Riom 

 

Nadège Prugnard encadrera des ateliers d'écriture autour de la philosophie auprès d'un Lycée de Riom dans le cadre d'un projet du Théâtre du Pélican.

Mars 2019 avec Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard

Quinzaine de l'égalité 

Débat "Places des femmes"

Avec Nadège Prugnard, Eloïse Lebourg et Dalie Farah 

8 mars à 20h - Hôtel de Ville

Clermont-Ferrand 

 

"Quels espaces sont laissés aujourd'hui à la parole et à la libre expression des femmes ? Trois femmes, qui ont décidé de ne plus se faire dicter leur parole, mais de la prendre en main, viendront expliquer quel a été leur cheminement, quelles sont leurs difficultés à prendre place dans le débat public. Dalie Farah, écrivaine / Eloïse Lebourg, rédactrice en cheffe de Médiacoop, média local indépendant / Nadège Prugnard, autrice, metteuse en scène et comédienne

Ce temps de débat sera animé par Marie Serve, journaliste. Les échanges, afin d'en garder une trace, seront mis en dessin par l'illustratrice Eva Rollin. 

Crédit photo : Antoine Repessé

Crédit photo : Antoine Repessé

"No Border"- spectacle

Production cie HVDZ

Texte et interprétation Nadège Prugnard

Mise en scène Guy Alloucherie 

12 mars à 20h 

13 mars à 19h  

Bateau Feu-scène nationale de Dunkerque 

Dates à venir :  22 et 23 mai à la Comédie de Clermont-Ferrand

 

avec Mourad Bouhlali, Sébastien Davis-VanGelder, Blanca Franco,Hervé Hassika, Forbon N’Zakimuena, Nadège Prugnard

Chorégraphie :  Pascaline Verrier 

Création sonore : Forbon N’Zakimuena

Création vidéo : Jérémie Bernaert

Remerciements : Johannes Leroy (danse Gumboot)

Production Cie HVDZ coproduction : Culture Commune - scène nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais ; Le Bateau Feu,Scène nationale de Dunkerque ; Scène nationale de l’Essonne, Agora - Desnos ; Agora, Centre culturel, PNAC Boulazac Aquitainesoutien Conseil départemental de l’Essonne accueil en résidence : Culture Commune - scène nationale du Bassin minier du Pas de-Calais ; La Comédie de Béthune, Centre Dramatique NationalLa Cie HVDZ est soutenue par la DRAC Hauts-de-France, la Région Hauts-de-France, le Conseil Départemental du Pas-de-Calais et en collaboration avec Magma Performing Théâtre. 

 

Comment parler des hommes et des femmes exilés qui espèrent trouver asile en Europe et qu’on réduit trop rapidement au terme « migrants » ? Comment en parler sans redire ce qu’on sait déjà ? Et dire, redire encore que rien ne bouge, que ça s’empire, que c’est une honte de traiter des gens de la sorte, des gens dont le seul tort est de fuir des pays en guerre ? Guy Alloucherie et Nadège Prugnard inventent un poème ininterrompu pour acteurs, chanteurs, danseurs et circassiens. Une forme poétique à même de rendre compte des témoignages d’exilés, des associations qui les aident, des fêtes dans les camps, des chants, de la vie qui s’organise, malgré tout. Une odyssée faite de mille voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables.

La presse en parle

Sur France inter Comme un bruit qui court "No Border" Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry

"Le texte de Nadège Prugnard est un long monologue digne des plus grandes tragédies antiques. Une immersion bouleversante dans la vie de ces réfugiés. Elle le vit avec une intensité haletante. No Border est tout sauf moralisateur. En utilisant la forme poétique, le spectacle humanise ce drame vécu par ces centaines de milliers de migrants." Stéphane Capron, Scène Web, Novembre 2018

"Elle a ri, pleuré, elle a eu peur, elle a eu chaud et froid. Elle n’a pas pris de notes sur le vif, elle a emmagasiné des sensations, des conversations, des visages, des bribes de vie. Elle a relu Heiner Müller, Rainer Maria Rilke. Elle a bu, elle a fumé, elle a tout partagé, les rires comme les larmes. Elle les a tous aimés. Morts, vivants, survivants, ceux qui sont passés de l’autre côté, ceux qui sont revenus, ceux qui ont disparu dans la nuit, ceux qui ont été emmenés dans des bus, ceux dont le téléphone portable ne répond plus. Et puis elle a écrit No border, un titre en anglais car dans la jungle le « I speak english just a little » était comme un début d’espéranto. Un tombereau de mots qui, aujourd’hui que la jungle a été démantelée, rasée, effacée comme un mauvais rêve, est devenu un tombeau. Pavane pour une jungle défunte." Jean-pierre Thibaudat, Médiapart, Novembre 2018

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, avril 2017

La compagnie Magma Performing Théâtre recherche toujours un éditeur pour le texte "No Border" de Nadège Prugnard

Mars 2019 avec Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard

"Que peut-on décrocher à part la lune ?"

Ateliers de recherche artistique et théâtrale avec Nadège Prugnard

Organisé par le Service Université Culture de l'Université Clermont Auvergne

 2 - 3 - 9 - 16 et 17 Mars 

Restitution le 17 mai 

Université Clermont-Auvergne, Clermont Ferrand

 

Que peut-on décrocher à part la lune ?

(Héros, héroïnes et utopies …Une corde au dessus de l’abîme )

 

 « L'homme est une corde tendue entre la bête et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme. Danger de franchir cet abîme, danger de se mettre en route, danger de regarder en arrière, danger d'être saisi d'effroi, danger de s'arrêter soudain. » ainsi parlait zarathoustra, F.Nietzsche

 

 

Après l’atelier «  Nous sommes tous des réfugiés du Capitalisme », proposant une recherche artistique autour des migrations et des exilé(e)s  en provenance de Syrie, D’Erythrée, du Soudan , du Pakistan , du Nigéria etc… qui fuient la guerre au péril de leurs vies en espérant trouver asile en Europe . L’auteure, comédienne, metteuse en scène Nadège Prugnard , propose (dans le cadre de la présentation de son texte NO BORDER mis en scène par guy Alloucherie en mai 2019 à la Comédie scène nationale de Clermont-Ferrand) de continuer réflexions et partage artistique autour des migrations en s’interrogeant sur la notion  d’héroïsme et d’utopie . Il s’agira à travers un atelier d’écriture et de pratique théâtrale d’inventer, poétiser, performer et de s’imaginer en super héros- héroïne d’aujourd’hui et d’inventer une utopie collective et réelle quand à l’accueil des migrants : que peut-on décrocher à part la lune ? C’est l’idée d’un théâtre qui réveille le sens politique de nos vies et manifeste son désir d’ouvrir les possibles vers plus d’humanité, d’utopie, de convivialité. C’est un théâtre du temps présent, qui s’intéresse à ceux qui l’habitent, en témoignent. C’est de s’inspirer de cette citation de Théodore Monod «  l’utopie n’est pas irréalisable mais irréalisée »

 

Crédit Photo : Mathieu Quillet
Crédit Photo : Mathieu Quillet

Crédit Photo : Mathieu Quillet

211ème Zone Libre 

20 ans de la compagnie Magma Performing Théâtre 

Avec la participation du Collectif Vrac, du collectif Just For Fun et du collectif C'est tes cris 

Organisé avec Love Mi Tendeur 

Performance et concerts 

29 Mars à 19h 

Espace des Carmes à Aurillac 

Paf 5€ 

 

A l'occasion des 20 ans de la compagnie et des 10 ans des  Zones Libres, Magma Performing Théâtre organise la 211ème Zone Libre à l'espace des carmes, place des carmes à Aurillac avec la collaboration de Love Mi Tendeur et le collectif Vrac. Performances, théâtre et concerts à partir de 19h. 
En amont deux ateliers d'écriture seront organisés les 20 et 27 mars à Aurillac avec les volontaires qui pourront ensuite présenter leur travail le 29 mars avec le Collectif VRAC et Nadège Prugnard. 

Gueuloir de textes avec le collectif C'est tes cris (participants aux ateliers d'écriture)

"Chansons punk rock et pas que..." Collectif Vrac et Nadège Prugnard

Concerts avec le collectif Just For Fun

 

Réalisation vidéo : Bruno In Nocte

Ateliers d'écriture avec Nadège Prugnard

Gratuit, ouvert à toutes et tous 

20 et 27 mars à 18h30 

Maison des associations, 8 place de la paix, Aurillac

En lien avec la 211ème Zone Libre (29 mars) 

 

Dans le cadre des ateliers d’écriture menés par Nadège Prugnard, il s’agit de mettre en œuvre la dynamique de « libération par la parole » et de révéler le potentiel d’écriture et l’univers poétique dont chacun dispose, par le biais d’un travail sur les déclencheurs et moteurs de l’écriture contemporaine : CUT UP, improvisation, écriture surréaliste, litanies, écriture scénique… 
Cette rencontre avec l’écriture ne peut advenir qu’à la condition d’un espace, d’un temps intérieur, intimes et propres à soi. Un appétit, une ouverture vers le dehors, une nécessité brûlante de se sentir relié, un questionnement, une aptitude à la rêverie… Cette disponibilité relève de l’histoire de chacun, de l’éducation reçue, des conditions de vie, et de l’énergie dont nous disposons pour ressentir et accueillir l’ébranlement suscité par la rencontre avec l’œuvre, « cet état d’incertitude et d’angoisse ineffable qui est le propre de la poésie », comme dit Artaud.  

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 08:34

"No Border" spectacle de la cie HVDZ

Texte et interprétation : Nadège Prugnard

Mise en scène : Guy Alloucherie 

12 février 2019 à 21H • CIRCa, Pôle national des arts du cirque, Auch

14 février 2019 à 20h30 • Centre Culturel Agora PNC Boulazac Aquitaine

27 février 2019 à 20h • Le Vivat – scène conventionnée d’Armentières

 

 

"No Border" en lecture de et par Nadège Prugnard 

du 19 au 21 Février avec les ATP de l'Aude

 

 

Nadège Prugnard et le Collectif VRAC 

création pour le festival "Prises de textes"

16 Février à 17h à Romans 

 

Crédit Photo : Antoine Repessé

Crédit Photo : Antoine Repessé

"No Border" spectacle de la cie HVDZ

Texte et interprétation : Nadège Prugnard

Mise en scène : Guy Alloucherie 

12 février 2019 à 21H • CIRCa, Pôle national des arts du cirque, Auch

14 février 2019 à 20H30• Centre Culturel Agora PNC Boulazac Aquitaine

27 février 2019 à 20H• Le Vivat – scène conventionnée d’Armentières

 

avec Mourad Bouhlali, Sébastien Davis-VanGelder, Blanca Franco,Hervé Hassika, Forbon N’Zakimuena, Nadège Prugnard

Chorégraphie :  Pascaline Verrier 

Création sonore : Forbon N’Zakimuena

Création vidéo : Jérémie Bernaert

Remerciements : Johannes Leroy (danse Gumboot)

 

Dates du spectacle à venir : 12 et 13 mars au Bateau Feu à Dunkerque, 22 et 23 mai à la Comédie de Clermont-Ferrand

 

"No Border" en lecture de et par Nadège Prugnard 

du 19 au 21 Février avec les ATP de l'Aude

 

Comment parler des hommes et des femmes exilés qui espèrent trouver asile en Europe et qu’on réduit trop rapidement au terme « migrants » ? Comment en parler sans redire ce qu’on sait déjà ? Et dire, redire encore que rien ne bouge, que ça s’empire, que c’est une honte de traiter des gens de la sorte, des gens dont le seul tort est de fuir des pays en guerre ? Guy Alloucherie et Nadège Prugnard inventent un poème ininterrompu pour acteurs, chanteurs, danseurs et circassiens. Une forme poétique à même de rendre compte des témoignages d’exilés, des associations qui les aident, des fêtes dans les camps, des chants, de la vie qui s’organise, malgré tout. Une odyssée faite de mille voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables.

  

La presse en parle 

Sur France inter Comme un bruit qui court "No Border" Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry

"Le texte de Nadège Prugnard est un long monologue digne des plus grandes tragédies antiques. Une immersion bouleversante dans la vie de ces réfugiés. Elle le vit avec une intensité haletante. No Border est tout sauf moralisateur. En utilisant la forme poétique, le spectacle humanise ce drame vécu par ces centaines de milliers de migrants." Stéphane Capron, Scène Web, Novembre 2018 

"Elle a ri, pleuré, elle a eu peur, elle a eu chaud et froid. Elle n’a pas pris de notes sur le vif, elle a emmagasiné des sensations, des conversations, des visages, des bribes de vie. Elle a relu Heiner Müller, Rainer Maria Rilke. Elle a bu, elle a fumé, elle a tout partagé, les rires comme les larmes. Elle les a tous aimés. Morts, vivants, survivants, ceux qui sont passés de l’autre côté, ceux qui sont revenus, ceux qui ont disparu dans la nuit, ceux qui ont été emmenés dans des bus, ceux dont le téléphone portable ne répond plus. Et puis elle a écrit No border, un titre en anglais car dans la jungle le « I speak english just a little » était comme un début d’espéranto. Un tombereau de mots qui, aujourd’hui que la jungle a été démantelée, rasée, effacée comme un mauvais rêve, est devenu un tombeau. Pavane pour une jungle défunte." Jean-pierre Thibaudat, Médiapart, Novembre 2018 

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, avril 2017 

 

La compagnie Magma Performing Théâtre recherche toujours un éditeur pour le texte "No Border" de Nadège Prugnard

 

Février 2019 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre

Nadège Prugnard et le Collectif VRAC 

création pour le festival "Prises de textes"

16 Février à 17h à Romans 

 

Prise de Textes c’est de l’écriture qui se chante à voix haute, c’est de la musique qui raconte des histoires, ce sont des rencontres avec des auteurs bien vivants, ce sont des rendez-vous proposés par le Collectif Vrac aux habitants de l’agglomération Valence-Romans et à ceux qui veulent chanter, écrire, jouer.

C’est un mélange de toutes ces voix qui sonnent qui bruissent qui disent fort, c’est du collectif et de l’intime,c’est du joyeux et du qui rigole pas toujours.

Pour l'édition 2019 VRAC invite Nadège Prugnard et Pierre Soletti.

La presse en parle en Janvier 2019 

 

"No Border" - Télérama - Thierry Voisin 

 

Invitée par Guy Alloucherie à écrire sur les migrants, Nadège Prugnard, auteure tout-terrain, a passé deux ans dans la « jungle de Calais ». La voilà aujourd'hui sur scène, les yeux bandés, les poings levés, portant les voix de ceux qui ont fui la guerre, la misère, la tyrannie et qui se retrouvent assis au bord du monde, stoppés dans leur quête de liberté. Ils n'ont plus qu'un seul droit, celui d'attendre qu'on les mène vers une destinée qu'ils n'ont pas choisie. Créé à Culture Commune, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, No Border est un long monologue tragique et poignant, un texte-fleuve qui mixe témoignages d'exilés et de bénévoles. Le metteur en scène, Guy Alloucherie, y ajoute habilement quelques portés acrobatiques, des pas de danse et de percussion corporelle, notamment de gumboot, pour scander les cris de ces hommes encore debout, malgré tout.

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 15:20

La compagnie Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard vous souhaitent une belle année 2019. 

Le mois de janvier sera l'occasion de découvrir ou re-découvrir "No Border" à Evry, la collaboration de Nadège Prugnard et le collectif Vrac à Roman et de suivre Nadège Prugnard et la FAI AR à la Chartreuse (centre national des écritures du spectacle) à Villeneuve Lez Avignon. 

Collectif VRAC et Nadège Prugnard 

Laboratoire de création 

Du 14 au 20 Février à Romans

Ateliers et action théâtrale ouvert à toutes et tous

17 et 18 Janvier à 19h 

Lecture de Nadège Prugnard 

19 Janvier à 17h

Médiathèque de Valence pour la Nuit de la lecture 

 

 

"No Border" cie HVDZ

Texte de Nadège Prugnard 

Mise en scène Guy Alloucherie 

24 Janvier à 19h 

Théâtre Agora- Scène nationale Evry Essonne 

 

 

FAI AR 

Du 21 Janvier au 1er Février 

La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle 

Villeneuve-Lez-Avignon 

Collectif VRAC et Nadège Prugnard 

Laboratoire de création 

Ateliers et action théâtrale ouvert à toutes et tous

17 et 18 Janvier à 19h 

Lecture de Nadège Prugnard 

19 Janvier à 17h

Médiathèque de Valence pour la Nuit de la lecture 

 

Présentation du projet  durant le festival "Prise de texte" le 16 février à Romans

Le Collectif Vrac est un laboratoire artistique de musique et de littérature contemporaine. Il rencontre et travaille avec des auteurs bien vivants. Une écriture poétique qui se partage avec le territoire et ses habitants. VRAC propose des ateliers d'écritures, des lectures et des performances. 

Antoine Repessé

Antoine Repessé

"No Border" cie HVDZ

Texte de Nadège Prugnard 

Mise en scène Guy Alloucherie 

24 Janvier à 19h 

Théâtre Agora- Scène nationale Evry Essonne 

Tarifs : 11€ / 6€ 

réservation : 01 60 95 65 65 

 

Comment parler des hommes et des femmes exilés qui espèrent trouver asile en Europe et qu’on réduit trop rapidement au terme « migrants » ? Comment en parler sans redire ce qu’on sait déjà ? Et dire, redire encore que rien ne bouge, que ça s’empire, que c’est une honte de traiter des gens de la sorte, des gens dont le seul tort est de fuir des pays en guerre ? Guy Alloucherie et Nadège Prugnard inventent un poème ininterrompu pour acteurs, chanteurs, danseurs et circassiens. Une forme poétique à même de rendre compte des témoignages d’exilés, des associations qui les aident, des fêtes dans les camps, des chants, de la vie qui s’organise, malgré tout. Une odyssée faite de mille voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables.

La presse en parle 

Sur France inter Comme un bruit qui court "No Border" Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry

"Le texte de Nadège Prugnard est un long monologue digne des plus grandes tragédies antiques. Une immersion bouleversante dans la vie de ces réfugiés. Elle le vit avec une intensité haletante. No Border est tout sauf moralisateur. En utilisant la forme poétique, le spectacle humanise ce drame vécu par ces centaines de milliers de migrants." Stéphane Capron, Scène Web, Novembre 2018 

"Elle a ri, pleuré, elle a eu peur, elle a eu chaud et froid. Elle n’a pas pris de notes sur le vif, elle a emmagasiné des sensations, des conversations, des visages, des bribes de vie. Elle a relu Heiner Müller, Rainer Maria Rilke. Elle a bu, elle a fumé, elle a tout partagé, les rires comme les larmes. Elle les a tous aimés. Morts, vivants, survivants, ceux qui sont passés de l’autre côté, ceux qui sont revenus, ceux qui ont disparu dans la nuit, ceux qui ont été emmenés dans des bus, ceux dont le téléphone portable ne répond plus. Et puis elle a écrit No border, un titre en anglais car dans la jungle le « I speak english just a little » était comme un début d’espéranto. Un tombereau de mots qui, aujourd’hui que la jungle a été démantelée, rasée, effacée comme un mauvais rêve, est devenu un tombeau. Pavane pour une jungle défunte." Jean-pierre Thibaudat, Médiapart, Novembre 2018 

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, avril 2017 

Janvier 2019 - Collaborations artistiques et formation pour Janvier 2019

FAI AR 

Du 21 Janvier au 1er Février 

Présentation des premiers gestes et parcelles de création des apprentis les 30 et 31 Janvier 

La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle 

Villeneuve-Lez-Avignon 

 

La rencontre et le partage d’expérience constituent le fondement pédagogique de la FAI-AR. Cela se traduit par l’absence d’enseignants permanents et implique qu’à chaque nouveau module de formation, la FAI-AR recherche et sollicite des professionnels de la thématique abordée. Ce principe pédagogique garanti l’adéquation entre les formations proposées et la réalité du secteur professionnel. Les compétences, les savoir-faire, les outils d’analyse et de réflexion acquis, sont directement opérationnels à l’issue des cursus. Cette méthode permet également à la FAI-AR de rester en prise avec le secteur, de déceler et d’accompagner l’émergence de nouvelles formes et d’y sensibiliser les artistes en formation.

Crédit Photo : Héloïse Faure

Crédit Photo : Héloïse Faure

A propos des "Bouillonnantes" création Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon, textes de Nadège Prugnard et Koffi Kwahulé, mise en scène de Carole Thibaut, musique de Camille Rocailleux, avec Nadège Prugnard, Carole Thibaut et Valérie Schwarcz, accompagnées de Yi-Pin Yang et Mathieu Ben Hassen 

L'Humanité - Marina Da Silva - Paroles de femmes en fusion 

"Avec son écriture coup de poing, âpre et charnelle, Nadège Prugnard, qui vit elle-même dans le Cantal, a créé ces trois personnages de femmes qui portent les récits individuels et collectifs de toutes celles qu’elle a rencontrées et écoutées. Une immersion de plus d’un mois, des dizaines et des dizaines de rencontres qui font remonter des solitudes terribles, mais aussi des solidarités, des explosions de joie et de désir comme lorsqu’elles rentrent dans une salle de bal et qu’une quarantaine de musiciens braquent leur regard sur elles en chantant à fond Que je t’aime, de Johnny Hallyday. En pointillé, les Bouillonnantes tracent ces histoires multiples, à la fois documentaires et métaphoriques, complexes et singulières, donnent à voir ces visages qui s’offrent et « mangent leurs larmes », mettent des mots sur des désirs refoulés qui explosent comme des volcans. Comme un refrain, le texte de Koffi Kwahulé amène parfois une couleur et un contexte (la poussière flottant sur un tas de gravats…), qui pourraient être d’ici et d’ailleurs. Dans un décor de fête foraine, sous une forme de cabaret, les trois actrices s’en emparent chacune et ensemble avec leur personnalité et leurs entrailles. À jardin, un merveilleux orchestre où Yi-Ping Yang et Mathieu ben Hassen entrent en résonance avec cette puissance de vie déferlante qui ne laisse pas indemne."

 

Théâtre du Blog - Mireille Davidovici - Les Bouillonnantes 

"Elles bouillonnent, ces paroles de femmes, recueillies par Nadège Prugnard dans les campagnes du Bourbonnais, et par Koffi Kwahulé dans un quartier populaire de Montluçon. Recomposées par ces écrivain.e.s,  elles muent en un concert poético-rock, avec trois comédiennes et deux musicien.e.s, sur la musique de Camille Rocailleux.  Depuis qu’elle a pris la direction du théâtre des Îlets à Montluçon, Carole Thibaut mène un projet d’ancrage et de rencontres dans les territoires avoisinants, baptisé TIM (Territoire, Identité, Mémoire) : « Il s’agit de comprendre en profondeur (…) l’histoire d’un territoire rural, d’une petite ville bouleversée par le développement spectaculaire de l’industrie, puis par la fermeture des usines. De ces territoires, qu’on a appelés aussi les “zones blanches“ De cette histoire, il est plus que temps aujourd’hui, de faire récit »

Mais, au-delà du documentaire, la pièce constitue un geste artistique. De ces écritures qui se croisent, celle de Nadège Prugnard est prépondérante, le spectacle se focalisant sur la question des femmes en milieu rural. « J’ai essayé de synthétiser ces paroles dans le champ du poétique, dit-elle, avec trois personnages. J’ai besoin de traverser tout cela par le poème et la chanson. »

De la disparition d’un pâté d’immeubles, à la déréliction et à la solitude des campagnes, les femmes racontent ces territoires perdus de la République, cette France périphérique dont les gens occupent aujourd’hui les carrefours, en gilet jaune. Elles prennent ici la parole et disent la colère populaire. Comme Marianne qui parle pour les 738 agriculteurs suicidés en 2.016, chiffre au-dessous de la réalité selon une spectatrice, membre d’une association d’agricultrices, Dfam03 Allier, partie prenante de ce projet.

Ici, grâce au talent d’une équipe, des histoires issues de ce coin de France profonde deviennent une œuvre littéraire et théâtrale dont d’autres metteurs en scène pourraient s’emparer. Un pari tenu par Carole Thibaut : « Il s’agit de faire résonner ce qui, de l’histoire de Montluçon et de ses environs, dessine une histoire universelle. (…) Il s’agit d’en faire surgir la poésie, d’inventer des formes, des langages. »  Reste à faire voyager Les Bouillonnantes au-delà de leurs frontières."

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30 novembre 2018 5 30 /11 /novembre /2018 12:06

Le mois de décembre 2018 sera l'occasion de découvrir la nouvelle création du Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon "Les Bouillonnantes" coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard, direction artistique Carole Thibaut, de redécouvrir "Suzanne takes you down" lecture de et par Nadège Prugnard et la Zone Libre "Par-delà Bien et Nul" de la compagnie AWAC dans le Cantal 

"Les Bouillonnantes"

Coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard 

Direction artistique Carole Thibaut 

Musique Camille Rocailleux

Avec Valérie Schwarcz, Carole Thibaut et Nadège Prugnard 

accompagnées des musiciens Yi-Pin Yang et Mathieu Ben Hassen

4 et 5 décembre à 20h30 

6 et 7 décembre à 19h30 

Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon (03)

 

 

Zone Libre "Par-delà Bien et Nul" 

Compagnie AWAC - Artist Without A Cause

Vendredi 7 décembre à 19h30 

Bar de la Paix, 46 rue des carmes, Aurillac (15) 

Samedi 8 décembre à 19h30 

Bar le Mercoeur, grand rue abbé de pradt, Allanche (15) 

 

 

"Suzanne takes you down" - lecture 

de et par Nadège Prugnard 

Samedi 15 décembre à 18h 

Théâtre des Ilets- CDN de Montluçon (03) 

"Les Bouillonnantes"

Coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard 

Direction artistique Carole Thibaut 

Musique Camille Rocailleux

Avec Valérie Schwarcz, Carole Thibaut et Nadège Prugnard 

accompagnées des musiciens Yi-Pin Yang et Mathieu Ben Hassen

4 et 5 décembre à 20h30 

6 et 7 décembre à 19h30 

Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon (03)

Réservation en ligne ou par téléphone 04 70 03 86 18

 

 assistanat à la mise en scène Marie Rousselle-Olivier, Charly Fournier • création vidéo Benjamin Nesme • création lumière Manuella Mangalo • regard scénographique Camille Allain-Dulondel • régisseurs son Pascal Gelmi, Hans Kunze (en alternance) • régie lumière Manuella Mangalo, Emmanuel Lebeau (en alternance) • costumes Séverine Yvernault • construction Jean-Jacques Mielczarek, Jérôme Sautereau 

production théâtre des Îlets – CDN de Montluçon – région Auvergne-Rhône-Alpes • coproduction 109 – SMAC de Montluçon • corréalisation ville de Montluçon

 

À partir de la parole de femmes habitant Montluçon ou le territoire des Combrailles, rencontrées tout au long de la saison dernière, Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard ont écrit deux textes puissants et poétiques, qui s’entremêlent ici à travers une création musicale de Camille Rocailleux, le tout sous la houlette de Carole Thibaut. Un récital poético-rock qui parle d’identité et de notre lien au territoire, des réalités des vies urbaines ou campagnardes, des espoirs et des rêves qui habitent chacune et chacun. Le tout compose un tableau humain, vivant et décoiffant, et avant tout, universel, de la vie d’aujourd’hui 

•création aux Îlets • en partenariat avec le théâtre municipal Gabrielle-Robinne et le 109 Montluçon – scène de musiques actuelles

Décembre 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre : rendez vous en Auvergne

Zone Libre "Par-delà Bien et Nul" 

Compagnie AWAC - Artist Without A Cause

Vendredi 7 décembre à 19h30 

Bar de la Paix, 46 rue des carmes, Aurillac (15) 

Samedi 8 décembre à 19h30 

Bar le Mercoeur, grand rue abbé de pradt, Allanche (15)

Entrée libre 

 

Si Nietzsche a dit « ce qu’on fait par amour s’accomplit toujours par-delà bien et mal », AWAC dira plutôt « ce qu’on fait par amitié s’accomplit toujours par-delà bien et nul ».

« Par-delà Bien et Nul » est une conférence sur les 2 amis-artistes que sont les AWAC.

Une conférence qui discuterait des goûts et des couleurs tout en s’amusant de nos contradictions.

Une conférence-vaudevillesque aussi « IN » que « OFF » entre la présentation tendance du dernier iPhone et la rediffusion sur France 2 de la pièce de Laurent Ruquier.

Une conférence entre sketchs poussifs et théories poussées utilisant un dispositif scénique entre bricolage du dimanche et nouvelles technologies.

Les analyses, les reconstitutions et les expérimentations seront prétextes aux mises en abîmes et aux dédoublements.

La scène deviendra un lieu de prise de risque où ils pratiqueront des grands-écarts en tous genres (modes de jeu, schémas esthétiques, tons, registres, pensées…).

 

Décembre 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre : rendez vous en Auvergne

"Suzanne takes you down" - lecture 

de et par Nadège Prugnard 

Samedi 15 décembre à 18h 

Théâtre des Ilets- CDN de Montluçon (03) 

Gratuit, réservation conseillée en ligne ou par téléphone :  04 70 03 86 18

 

Suzanne nom de code "takes you down" actrice fusillée sur scène le 16 novembre 1943 à Vichy hante le théâtre pour dire son histoire, pour redire l'endroit de sa propre mort et à travers elle convoquer cette période noire qu'a été la guerre de 39/45.  Son corps a été avili, broyé par les nervis du IIIème Reich, mais l’actrice, engagée dans la resistance pour le renseignement, putain de la Wehrmacht, reste debout un poème en main, texte nu, abattoir à ciel ouvert, inventaires de noms, fil rouge d'une pulsation obsédante et organique….

Un texte nourri de témoignages de 39-45 récoltés en région Auvergne pour dire la résistance, inaliénable. Suzanne takes you down est né d’une écriture de terrain à savoir de rencontres, témoignages, récolte de paroles auprès de personnes ayant vécu la deuxième guerre mondiale en région Auvergne. Le travail d’écriture s’est construit autour de la question de la résistance mettant en abîme la période 39/45 et notre société actuelle.

 

La presse en parle 

« Crachat de beauté à la face des bêtes, un refrain d’ultime voyage, que rythment la langue des bourreaux et la poésie de la beauté fragile, à jamais insoumise »  Julien Bachellerie, La Montagne

« Performance salutairement excessive, à rendre bien d’autres propositions dérisoires. » Guy Degeorges, Un soir ou un autre

 

Crédit Photo : Antoine Repessé

Crédit Photo : Antoine Repessé

Dans la presse en novembre 2018 : 

 

A réécouter : France Inter Grand Angle - No Border, dans la Jungle de Calais

Scène Web No Border, une tragédie moderne – Stéphane Capron

"Le texte de Nadège Prugnard est un long monologue digne des plus grandes tragédies antiques. Une immersion bouleversante dans la vie de ces réfugiés. Elle le vit avec une intensité haletante. No Border est tout sauf moralisateur. En utilisant la forme poétique, le spectacle humanise ce drame vécu par ces centaines de milliers de migrants."

https://sceneweb.fr/guy-alloucherie-met-en-scene-no-border-de-nadege-prugnard/?fbclid=IwAR0EnkKHDmz6qqSDRj90aFxT6H01qFtTHY38Gl-Ot5xxszfzQceFh9mnPJI

Médiapart - Tombeau pour la défunte Jungle de Calais - J-Pierre Thibaudat

"Elle a ri, pleuré, elle a eu peur, elle a eu chaud et froid. Elle n’a pas pris de notes sur le vif, elle a emmagasiné des sensations, des conversations, des visages, des bribes de vie. Elle a relu Heiner Müller, Rainer Maria Rilke. Elle a bu, elle a fumé, elle a tout partagé, les rires comme les larmes. Elle les a tous aimés. Morts, vivants, survivants, ceux qui sont passés de l’autre côté, ceux qui sont revenus, ceux qui ont disparu dans la nuit, ceux qui ont été emmenés dans des bus, ceux dont le téléphone portable ne répond plus. Et puis elle a écrit No border, un titre en anglais car dans la jungle le « I speak english just a little » était comme un début d’espéranto. Un tombereau de mots qui, aujourd’hui que la jungle a été démantelée, rasée, effacée comme un mauvais rêve, est devenu un tombeau. Pavane pour une jungle défunte."

https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/241118/tombeau-pour-la-defunte-jungle-de-calais

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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 08:36

Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard vous donnent rendez-vous à Culture Commune, Loos en Gohelle pour la création de "No Border" de la compagnie HVDZ, texte et interprétation Nadège Prugnard, mise en scène Guy Alloucherie et une nouvelle étape de création du projet "Les Bouillonnantes", Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon. 

 

"No Border" 

Mise en scène : Guy Alloucherie 

Ecriture et interprétation : Nadège Prugnard 

Compagnie HVDZ - création 2018 

Premières représentations 

20, 21 et 23 novembre à 20h - tout public

19 et 22 novembre à 14h30 - scolaire 

Culture commune - scène nationale du bassin minier du Pas de Calais

Loos en Gohelle ( 62) 

 

"Pas Pieds" 

Installation artiviste de Julie Romeuf et Nadège Prugnard

15 novembre à Avion, Rue Bianchi

16 novembre à Loos en Gohelle, Place de la Mairie

20 novembre à Loos en Gohelle, Base 11/19 

Organisé par Culture Commune par la cie HVDZ 

 

"Les Bouillonnantes" création décembre 2018

Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon (premières 4-5 et 6-7 décembre) 

Coécriture Nadège Prugnard et Koffi Kwahulé

création musicale Camille Rocailleux

Direction artistique Carole Thibaut

Résidence de création 

Du 26 novembre au 1er décembre

 

Novembre 2018 avec Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard

"No Border" 

Mise en scène : Guy Alloucherie

Ecriture et interprétation : Nadège Prugnard  

Compagnie HVDZ - création 2018 

Premières représentations 

20, 21 et 23 novembre à 20h - tout public

19 et 22 novembre à 14h30 - scolaire 

Culture commune - scène nationale du bassin minier du Pas de Calais

Loos en Gohelle (62) 

 

Mise en scène: Guy Alloucherie
Ecriture et interprétation : Nadège Prugnard
Chorégraphie : Pascaline Verrier
Création sonore : Forbon N’Zakimuena et Simon Masson
Création vidéo : Jérémie Bernaert
Création Lumière : Claire Lothioir
Artistes sur le plateau : Nadège Prugnard (comédienne) / Blanca Franco (danse et cirque) / Sébastien
Davis Vangelder (danse et cirque) / Mourad Bouhlali (danse et percussion corporelle) / Hervé Sika
(Danseur) / Forbon N’Zakimuena (musique live)

 

« NO BORDER est un texte inspiré d’un travail d’écriture de terrain que j’ai mené pendant deux ans à arpenter la « Jungle » de Calais à la rencontre des exilé(e)s hommes et femmes qui fuient la guerre et la dictature dans leurs pays et qui espèrent trouver asile en Europe. NO BORDER est un « poème » ininterrompu, pensé pour 1 ou 15 ou X (acteurs chanteurs danseurs et circassiens), un monologue pluriel et haletant imaginé comme la flamme fragile que se passe de main en main les coureurs de marathon. Il n’y a pas « d’histoire » à proprement parler, NO BORDER c’est une sorte de tour de Babel, un édifice d’âmes multiples qui s’inscrit dans l’écriture comme un impétueux torrent, comme une vague qui submerge, c’est une lutte âme à âme qui parle du combat du vouloir vivre de celles et ceux qui franchissent les océans les murs les frontières au péril de leurs vies et que je tente de construire en miroir avec nos propres migrations intimes, nos propres errances et questionnements sur la question des moteurs de la violence d’aujourd’hui, de la « déshumanisation » , du sens de la communauté et de l’état de notre démocratie. NO BORDER, c’est une odyssée faite de milles voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables, c’est aussi en filigrane l’histoire de ma propre traversée à arpenter sans relâche le ghetto calaisien nommé « Jungle » à la rencontre des exilé(e)s au bord du monde. » Nadège Prugnard

 

« Comment parler de cette histoire sans redire ce qu’on sait déjà et dire que rien ne bouge, que ça s’empire, que c’est une honte de traiter des gens de la sorte, des gens dont le seul tort est de fuir des pays en guerre, comme la Syrie ? Comment trouver la forme poétique qui parle de tout cela, qui parle des gens, qui rend compte des témoignages, qui rend compte de la solidarité des gens, des associations, et des groupes de migrants entre eux, des fêtes qui s’organisent dans les camps, des chants, de la musique, de la vie qui s’organise malgré tout dans la Jungle ? Comment rendre compte de tout cela, si ce n’est qu’il faut trouver une écriture, une forme d’art qui tiendrait de la réalité, pour la dénoncer et aussi en faire une force de vie ? Après Angelica Liddell et le spectacle Aimer si fort, inspiré de la Maison de la Force, aujourd’hui, c’est avec la force artistique de Nadège Prugnard qui sait jouer de la poésie, du formel, de l’émotionnel et de la violence, combinée à notre manière de travailler avec acrobates et danseurs, que nous réussirons à faire des réfugiés, des Sublimes. » Guy Alloucherie

 

Réserver des places : 

Tarif plein 10€, réduit 5€, solidaire 3€ 

par téléphone  +33 (0)3 21 14 25 55

par courriel : billetterie@culturecommune.fr

La presse en parle

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, avril 2017

Novembre 2018 avec Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard
Novembre 2018 avec Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard
Novembre 2018 avec Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard

"Pas Pieds" 

Installation artiviste de Julie Romeuf et Nadège Prugnard

15 novembre à Avion, Rue Bianchi

16 novembre à Loos en Gohelle, Place de la Mairie

20 novembre à Loos en Gohelle, Base 11/19  

Organisé par Culture Commune en complicité avec la cie HVDZ 

 

« Qui suis-je encore quand mon visage, mon nom, la fleur de ma jeunesse, ma langue, ma voix, ma mémoire sont restés là-bas ? » Fadwa Souleimane  

En 2015, Nadège Prugnard et Julie Romeuf ont récolté des messages et chaussures des exilé.e.s demeurant dans le bidonville surnommé « Jungle » à Calais. Une installation politique et poétique en réaction au déni d’humanité qui persiste en Europe. Un édifice « d’âmes multiples » qui questionne les moteurs de la violence d'aujourd'hui et l'état de notre démocratie.

"Le décor a un peu changé dans les rues […] en sortant de chez eux, ces derniers jours, les habitants n’ont pas tardé à découvrir des mètres de chaussures, disposées au sol en file indienne. Un seul pied de chaque paire pour symboliser la perte, ou le manque.

Chaque chaussure est lestée avec du sable, dans lequel est planté un petit bâton brandissant un message : « Au secours » ; « J’ai faim » ; « « Avant j’étais gardien de chèvres au Kurdistan ». Plus loin : « Je voudrais être un oiseau ». Ou encore, en anglais, « Europe plays with my life » (l’Europe joue avec ma vie). On croirait entendre les voix chuchoter » Clarisse Fabre, Le Monde, Octobre 2017

« Alors quand Nadège Prugnard […] a déployé dans la ville une installation matérialisant la situation des migrants, cela n’est pas passé inaperçu […] une longue file de chaussures, chacune lestée de sable. Un petit drapeau blanc est planté dans chaque godillot passablement usagé, sur lequel on peut lire des choses comme « Je suis Ayman », « je m’appelle Jérusalem et toute ma famille est morte sur la route d’Atbara qui mène à Khartoum », « Avant j’étais gardien de chèvres dans le Kurdistan », « Où aller ? », « Mis à part les sanglots rien ne contracte ma gorge », « No border ». »  Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart, Octobre 2017

Cécile Dureux

Cécile Dureux

"Les Bouillonnantes" création décembre 2018

Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon (premières 4-5 et 6-7 décembre) 

Coécriture Nadège Prugnard et Koffi Kwahulé

création musicale Camille Rocailleux

Direction artistique Carole Thibaut

Résidence de création 

Du 26 novembre au 1er décembre

 

DISTRIBUTION
Textes : Nadège Prugnard & Koffi Kwahulé
Musique : Camille Rocailleux
Coordination artistique : Carole Thibaut
Avec Nadège Prugnard, Valérie Schwarcz, Carole Thibaut, accompagnées de 2 muscien.ne.s

Crédit Photo : Cécile Dureux

 

Le projet Les Bouillonnantes est né de l’envie de l’auteur ivoirien Koffi Kwahulé d’interroger des femmes habitant des quartiers de Montluçon sur la perception sensible qu’elles ont de leur histoire et de leur quartier. Ce désir a rencontré celui de Nadège Prugnard, écrivaine dont le grand-père immigré portugais vivait dans les Combrailles et qui, elle, est partie à la rencontre d’habitantes du territoire de Marcillat-en-Combraille.

Cette première phase de travail s’est déroulée de novembre 2017 à mai 2018 et inspireront ensuite aux deux écrivain.e.s deux textes originaux qui seront mis en lien et en scène par Carole Thibaut et en musique par Camille Rocailleux, afin de créer à l’automne 2018 Les Bouillonnantes, spectacle texte & musique, sorte de récital musical-rock-poétique, pour deux musicien.ne.s et trois actrices-chanteuses (Nadège Prugnard, Valérie Schwarcz, Carole Thibaut).

 

Note d’écriture #1 : Nadège Prugnard

« Mon chien s’appelle Nietzsche j’écoute les sex pistols et Wagner en même temps je ne vais pas à la messe le dimanche et j’écris du théâtre j’écris sans tabous sans point ni virgule je parle sans frein je parle de la difficulté d’être dans ce monde et de vivre je parle de nous tous des questions qu’on se pose tous je parle de toi et de moi je parle de ce baiser que tu m’as donné hier dans ce café de ta bouche j’en parle je parle aussi de Toto l’Hermite sa moto son cageot son maraud je note les blagues de Pierrot je questionne Marthe et ses cerfs-volants les poèmes ravagés de Roger la colère politique de Jérôme je parle aussi des larmes de Marie-Lou qui se demande comment changer le monde j’écris dans l’à-vif du terrain au sens d’un besoin permanent et urgent de repenser le théâtre son mode de création son rapport aux vivants je parle d’un théâtre que j’invente avec l’histoire de chacun.e…Alors autant dire que quand Carole Thibaut m’a proposée de coécrire les Bouillonnantes avec Koffi Kwahulé, et d’aller à la rencontre des habitant.e.s de Marcillat en Combrailles j’ai immédiatement accepté, il s’agira de questionner la mémoire des habitant.e.s, la terre d’où on vient, le lieu où on va, les souvenirs minuscules, les histoires XXl, les bouts de rêve et les révoltes de chacun… je ne sais pas encore de quoi sera pétri ce texte se ce sera un dialogue, une épopée tragique, une comédie rock, un texte qui fait péter les bretelles des musiciens, mais ce qu’il a de certain c’est que je cherche à te rencontrer je veux l’appel à l’autre y’a quelqu’un ? »

 

Note d’écriture #2 : Koffi Kwahulé

« Faire histoire. Non pas l’histoire proclamée, sanctifiée par les livres, mais celle de son pâté de maisons, de son quartier, de sa ville, l‘histoire vécue. Avec les participantes, construire, par bribes de souvenirs, d’approximations, voire de déformations, l’histoire des lieux dont nous sommes l’objet et le sujet.

De naissance ou de choix. En d’autres termes, accepter la fiction comme partie prenante de l’histoire. Une Histoire du coin de la rue, orale. Créer ensemble un espace de partage par un retour sur soi, en soi.« 

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 07:41

Le mois d'octobre 2018 s'axe autour du thème des Migrations avec la participation de Nadège Prugnard à l’événement "Effervescences" de la ville de Clermont-Ferrand et la continuité de "No Border" avec une lecture et une étape de création ainsi qu'une résidence pour le projet "Les Bouillonnantes" avec le théâtre des Ilets-CDN de Montluçon et une Zone Libre "La Réussite" carnet de route sonore avec Thérèse Bosc. 

 

Effervescences  - Métropole de Clermont-Ferrand (63) 

"Pas Pieds"

Installation artiviste de Nadège Prugnard et Julie Romeuf 

du 10 au 14 octobre à Clermont-Ferrand (63)

Speed-telling avec Nadège Prugnard et d'autres invités

le 10 octobre à 18h à la Médiathèque de Jaude à Clermont-Ferrand (63) 

 

 

Zone Libre "La Réussite" 

De et par Thérèse Bosc 

Vendredi 12 octobre à 19h30 

Le Carladès, Saint Etienne de Carlat (15)

Samedi 13 octobre à 19h30

Ferme de la Barreyrie, Roumégoux (15) 

 

 

"No Border" Lecture de et par Nadège Prugnard 

mise en lecture par Guy Alloucherie 

projet de la cie HVDZ création novembre 2018 

Dimanche 14 octobre à 16h 

CNAR Sur le Pont, La Rochelle (17) 

 

 

"Les Bouillonnantes"

Coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard 

Mise en scène Carole Thibaut 

du 18 au 27 octobre 

Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon (03)

Création décembre 2018  

 

Cécile Dureux
Cécile Dureux

Cécile Dureux

Effervescences  - Métropole de Clermont-Ferrand (63) 

"Pas Pieds"  - Installation artiviste

de Nadège Prugnard et Julie Romeuf 

du 10 au 14 octobre à Clermont-Ferrand (63)

 

« Qui suis-je encore quand mon visage, mon nom, la fleur de ma jeunesse, ma langue, ma voix, ma mémoire sont restés là-bas ? » Fadwa Souleimane  

 

En 2015, Nadège Prugnard et Julie Romeuf ont récolté des messages et chaussures des exilé.e.s demeurant dans le bidonville surnommé « Jungle » à Calais. Une installation politique et poétique en réaction au déni d’humanité qui persiste en Europe. Un édifice « d’âmes multiples » qui questionne les moteurs de la violence d'aujourd'hui et l'état de notre démocratie.

 

"Le décor a un peu changé dans les rues […] en sortant de chez eux, ces derniers jours, les habitants n’ont pas tardé à découvrir des mètres de chaussures, disposées au sol en file indienne. Un seul pied de chaque paire pour symboliser la perte, ou le manque.

Chaque chaussure est lestée avec du sable, dans lequel est planté un petit bâton brandissant un message : « Au secours » ; « J’ai faim » ; « « Avant j’étais gardien de chèvres au Kurdistan ». Plus loin : « Je voudrais être un oiseau ». Ou encore, en anglais, « Europe plays with my life » (l’Europe joue avec ma vie). On croirait entendre les voix chuchoter » Clarisse Fabre, Le Monde, Octobre 2017

 

« Alors quand Nadège Prugnard […] a déployé dans la ville une installation matérialisant la situation des migrants, cela n’est pas passé inaperçu […] une longue file de chaussures, chacune lestée de sable. Un petit drapeau blanc est planté dans chaque godillot passablement usagé, sur lequel on peut lire des choses comme « Je suis Ayman », « je m’appelle Jérusalem et toute ma famille est morte sur la route d’Atbara qui mène à Khartoum », « Avant j’étais gardien de chèvres dans le Kurdistan », « Où aller ? », « Mis à part les sanglots rien ne contracte ma gorge », « No border ». »  Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart, Octobre 2017

 

 

Speed-telling avec Nadège Prugnard and co 

le 10 octobre à 18h à la Médiathèque de Jaude à Clermont-Ferrand (63) 

"Qui ne connaît pas le speed-dating, cette « rencontre flash », venue d’outre atlantique ? Sept minutes de rencontre pour partager son récit d’exil car depuis un siècle désormais, Clermont-Ferrand se construit en ville monde, nourrie de vagues successives d’immigrations : portugaise, polonaise, espagnole, algérienne, italienne, turque, soudanaise, syrienne... Les speed-tellings, sortes de rencontres express, afin que les gens partagent leurs récits de migration. Sablier sur la table, le performeur dispose de sept minutes pour livrer son histoire à un visiteur. Tous les habitants sont conviés, et l’on parle de migration au sens large, pas forcément géographique. Elle peut être sociale, comme le fait d’avoir quitté son milieu d’origine. »  Il s’agit d’inventer ensemble, un moment artistique autour de la question des migrations et de nos migrations intimes, qui interroge la solidarité, l’utopie nomade, et l’espoir inconditionnel qui anime la traversée de soi-même et du monde… il est impératif que le théâtre d’aujourd’hui affirme « sa participation politique » au monde.

Octobre 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre

Zone Libre "La Réussite" 

De et par Thérèse Bosc 

Vendredi 12 octobre à 19h30 

Le Carladès, Saint Etienne de Carlat (15)

Restauration possible sur réservation au 04 71 49 69 46

Samedi 13 octobre à 19h30

Ferme de la Barreyrie, Roumégoux (15) 

Repas partagé sorti du panier à l'issue de la représentation

 

Magma Performing Théâtre, la Communauté de communes Cère et Goul en Carladès, le Carladès et la Ferme de la Barreyrie vous invitent à découvrir la Zone Libre (rendez-vous dédié aux écritures d’aujourd’hui) : « La réussite » de et par Thérèse Bosc le vendredi 12 octobre à 19h30 à Saint Etienne de Carlat et le samedi 13 octobre à 19h30 à Roumégoux.

 

« La réussite » de et par Thérèse Bosc

Carnet de route sonore, « du couac ou je ne sais quoi »

Sax sopranino, cordes, objets amplifiés, samples et confidences

 

Pour moi, le voyage se fait dès qu'on met les pieds en dehors de soi, et qu'on considère les soubresauts de la vie comme des destinations.

 

Trouver extraordinaire ce qui ne semble pas l'être, tordre des lieux communs comme on tordrait une paire de chaussettes, dévoiler une émotion enfouie, l’étendre au grand jour.

 Dans la continuité de "RÔDEUSE" carnet de voyage sonore, "LA REUSSITE" invite à naviguer par les oreilles dans mes carnets de route à travers des sujets sensibles, insolites, risibles, du couac au je ne sais quoi.

 

Regard complice : Jean Luc Guitton 

 

Ces dernières années, Thérèse Bosc a participé en tant que comédienne et musicienne aux projets du GRAND CHAHUT COLLECTIF, LA COMPAGNIE KUMULUS, BRUT DE BETON production, CIE TUTTI ISEOP

 

Thérèse Bosc – Biographie 

Comédienne et saxophoniste depuis une vingtaine d'années, son parcours théâtral est jalonné par le travail engagé de Bruno Boussagol et de Brut de Béton Production (No made Kabaret, Baise-moi, En attendant Godot, City Blues, La diagonale de Tchernobyl). Musicalement formée à l'AIMRA, c'est avec ses saxophones qu'elle participe aux spectacles musicaux du Grotorkèstre et des Enlundimanchés dirigés par Étienne Roche, du Septagone (jazz), de C'est pas vrai qu'on dort la nuit et Fou Follet avec la compagnie de danse Traction Avant. Elle est également maître d'œuvre du projet TuttI Isèop, poésies et récits mis en musique : Le vent majeur, L. Aragon ; Les MO du MôMO, A. Artaud ; Elle Même et L'enfant le diable et ses cochons, Thierry Marc.
 

Octobre 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre
Octobre 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre

"No Border" - Lecture de et par Nadège Prugnard 

mise en lecture par Guy Alloucherie 

projet de la cie HVDZ création novembre 2018 

Dimanche 14 octobre à 16h 

CNAR Sur le Pont, La Rochelle (17) 

 

« NO BORDER est un texte inspiré d’un travail d’écriture de terrain que j’ai mené pendant deux ans à arpenter la « Jungle » de Calais à la rencontre des exilé(e)s hommes et femmes qui fuient la guerre et la dictature dans leurs pays et qui espèrent trouver asile en Europe. NO BORDER est un « poème » ininterrompu, pensé pour 1 ou 15 ou X (acteurs chanteurs danseurs et circassiens), un monologue pluriel et haletant imaginé comme la flamme fragile que se passe de main en main les coureurs de marathon. Il n’y a pas « d’histoire » à proprement parler, NO BORDER c’est une sorte de tour de Babel, un édifice d’âmes multiples qui s’inscrit dans l’écriture comme un impétueux torrent, comme une vague qui submerge, c’est une lutte âme à âme qui parle du combat du vouloir vivre de celles et ceux qui franchissent les océans les murs les frontières au péril de leurs vies et que je tente de construire en miroir avec nos propres migrations intimes, nos propres errances et questionnements sur la question des moteurs de la violence d’aujourd’hui, de la « déshumanisation » , du sens de la communauté et de l’état de notre démocratie. NO BORDER, c’est une odyssée faite de milles voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables, c’est aussi en filigrane l’histoire de ma propre traversée à arpenter sans relâche le ghetto calaisien nommé « Jungle » à la rencontre des exilé(e)s au bord du monde. » Nadège Prugnard

 

La presse en parle

 

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

 

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

 

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

 

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, Avril 2017

 

crédit photo : Cécile Dureux

crédit photo : Cécile Dureux

"Les Bouillonnantes"

Coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard 

Mise en scène Carole Thibaut 

Résidence du 18 au 27 octobre 

Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon (03) 

 

Le projet Les Bouillonnantes est né de l’envie de l’auteur ivoirien Koffi Kwahulé d’interroger des femmes habitant des quartiers de Montluçon sur la perception sensible qu’elles ont de leur histoire et de leur quartier. Ce désir a rencontré celui de Nadège Prugnard, écrivaine dont le grand-père immigré portugais vivait dans les Combrailles et qui, elle, partira à la rencontre d’habitantes du territoire de Marcillat-en-Combraille.

Cette première phase de travail s'est déroulée de novembre 2017 à mai 2018 et ont inspiré ensuite aux deux écrivain.e.s deux textes originaux qui seront mis en lien et en scène par Carole Thibaut et en musique par Camille Rocailleux, afin de créer à l’automne 2018 Les Bouillonnantes, spectacle texte & musique, sorte de récital musical-rock-poétique, pour deux musicien.ne.s et trois actrices-chanteuses (Nadège Prugnard, Valérie Schwarcz, Carole Thibaut).

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6 septembre 2018 4 06 /09 /septembre /2018 11:23

Le mois de septembre 2018 sera l'occasion de découvrir ou redécouvrir le travail de Nadège Prugnard autour de lectures-spectacles, performances et installations, en partenariat avec le Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon et le festival Cergy Soit ! 

 

Les Journées du Matrimoine #3 

Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon 

Du 14 au 16 septembre 

lecture-spectacle et performances

 

 

 

"Pas Pieds" - installation artiviste 

De Nadège Prugnard et Julie Romeuf 

Du 21 au 30 septembre à Cergy

Dans le cadre du festival Cergy Soit ! 

 

 

 

 

"No Border" - lecture 

de et par Nadège Prugnard 

mise en lecture : Guy Alloucherie (projet de la cie HVDZ / création novembre 2018) 

22 et 23 septembre à 18h30

Théâtre 95- l'Apostrophe, Nouvelle scène nationale à Cergy 

Festival Cergy Soit ! 

 

et le 29 septembre à 18h à Cergy 

pour le lancement de saison du théâtre 95 - l'apostrophe Nouvelle Scène Nationale 

 

 

 

La rentrée 2018 de Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard La rentrée 2018 de Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard

Les journées du Matrimoines #3 

"Hubertine, Louise et les autres" -lectures spectacles 

par Carole Thibaut et Nadège Prugnard accompagnées d'un chœur de femmes 

14 et 15 septembre à 19h30 

Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon 

 

Si les journées européennes du PATRimoine célèbrent l’héritage de nos Pères, aux Îlets les journées du MATRimoine remettent en lumière l’héritage de nos Mères ! Cette 3e édition nous emmène à l’aube du 20e siècle pour réentendre la puissance des discours de femmes militantes qui ont marqué l’histoire politique et sociétale française, telles Hubertine Auclert, pionnière du féminisme et native de la région de Montluçon, Louise Michel, Simone de Beauvoir, et tant d’autres «oubliées» par l’histoire officielle.

Deux femmes, deux paroles puissantes, qui fustigent les inégalités et les injustices sociales, en cette fin du 19e siècle. En 1879, Hubertine Auclert, pionnière du féminisme en France et activiste, enflamme le congrès ouvrier du parti socialiste à Marseille. Louise Michel, la «vierge rouge» de l’anarchisme, prône le renversement de « la loi des forts » et de toutes les dominations et inégalités dont elle est porteuse. Au milieu d’elles, un chœur d’amatrices de tous âges fait entendre, en écho, les mots d’autres féministes et femmes politiques de l’époque. Des paroles d’une étonnante actualité…

 

 

"Hubertine et Louise font le marché !" - performances

Samedi 15 septembre à 11h, marché du vieux Montluçon

Dimanche 16 septembre à 11h,  marché de Ville Gozet

En prolongement de la lecture-spectacle "Hubertine, Louise et les autres", Carole Thibaut, Nadège Prugnard et une partie du chœur des amatrices performeront des extraits de discours politiques sur les places de marché de Montluçon. 

 

 

"Des communardes aux suffragettes : les combattantes pour l'égalité" -

visite guidée par Virginie Laroche émaillée de textes interprétées par Aurore Evain, Carole Thibaut, Nadège Prugnard, la Jeune Troupe des Ilets et un choeur de femmes. 

Dimanche 16 septembre à 15h, square Henri Dunant 

Parcourez l'histoire industrielle de Montluçon à travers quelques-uns de ses hauts lieux et (re) découvrez les paroles de celles qui se sont battues pour les droits des femmes, telles que Louise Michel, Hubertine Auclert, Hélène Brion, Madeleine Pelletier, Nelly Roussel, Cécile Brunschvicg 

 

La rentrée 2018 de Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard
La rentrée 2018 de Magma Performing Théâtre et Nadège Prugnard

"Pas Pieds" - installation artiviste 

De Nadège Prugnard et Julie Romeuf 

Du 21 au 30 septembre à Cergy

Dans le cadre du festival Cergy Soit ! 

Autour de "Pas Pieds"- ateliers d'écriture et installation 

du 17 au 20 septembre de 14h à 21h au Carreau de Cergy 

 

 

« Qui suis-je encore quand mon visage, mon nom, la fleur de ma jeunesse, ma langue, ma voix, ma mémoire sont restés là-bas ? » Fadwa Souleimane  

En 2015, les artistes ont récolté des messages et des chaussures laissés par les « hommes en marche » dans la Jungle de Calais. Ces pas et papiers sont installés à des endroits symboliques, comme en provocation au déni d’humanité qui persiste à Calais et ailleurs. De nouveaux messages sont ajoutés grâce à des moments de récolte et de rencontre. Une performance politique et poétique, questionnant l’engagement de l’artiste dans le monde. 

"Le décor a un peu changé dans les rues […] en sortant de chez eux, ces derniers jours, les habitants n’ont pas tardé à découvrir des mètres de chaussures, disposées au sol en file indienne. Un seul pied de chaque paire pour symboliser la perte, ou le manque. Chaque chaussure est lestée avec du sable, dans lequel est planté un petit bâton brandissant un message : « Au secours » ; « J’ai faim » ; « « Avant j’étais gardien de chèvres au Kurdistan ». Plus loin : « Je voudrais être un oiseau ». Ou encore, en anglais, « Europe plays with my life » (l’Europe joue avec ma vie). On croirait entendre les voix chuchoter » Clarisse Fabre, Le Monde, Octobre 2017

 

« Alors quand Nadège Prugnard […] a déployé dans la ville une installation matérialisant la situation des migrants, cela n’est pas passé inaperçu […] une longue file de chaussures, chacune lestée de sable. Un petit drapeau blanc est planté dans chaque godillot passablement usagé, sur lequel on peut lire des choses comme « Je suis Ayman », « je m’appelle Jérusalem et toute ma famille est morte sur la route d’Atbara qui mène à Khartoum », « Avant j’étais gardien de chèvres dans le Kurdistan », « Où aller ? », « Mis à part les sanglots rien ne contracte ma gorge », « No border ». »  Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart, Octobre 2017

 

"Il faut parfois des artistes pour réhabiliter la ville, dire l’absence et rendre la présence à nouveau possible. Pas grand’ chose, de courts messages écrits par des exilé-e-s, quelques vieilles chaussures, déposés au fil de la ville." Philippe Wanesson


 

Crédit Photo Cécile Dureux

Crédit Photo Cécile Dureux

"No Border" - lecture 

de et par Nadège Prugnard 

mise en lecture : Guy Alloucherie (projet de la cie HVDZ / création novembre 2018) 

22 et 23 septembre à 18h30

Théâtre 95- l'Apostrophe, Nouvelle scène nationale à Cergy 

Festival Cergy Soit ! 

 

et le 29 septembre à 18h à Cergy 

pour le lancement de saison du théâtre 95 - l'apostrophe Nouvelle Scène Nationale 

 

 

Après avoir arpenté pendant deux ans et demi la "Jungle" de Calais à la rencontre des exilés(e)s qui fuient la guerre et qui espèrent trouver asile en Europe, Nadège Prugnard présentera plusieurs lectures du texte "NO BORDER", projet initié par Guy Alloucherie et la cie HVDZ les 22, 23 et 29 septembre à Cergy. 

"No Border s’inscrit comme un « poème » ininterrompu, un édifice « d’âmes multiples » qui questionne les moteurs de la violence d'aujourd'hui, la "déshumanisation", le sens de la communauté et l'état de notre démocratie ; c'est aussi l'histoire de ma propre traversée à la rencontre des exilé(e)s au bord au monde." Nadège Prugnard

"Après Angelica Liddell et le spectacle Aimer si fort, inspiré de la Maison de la Force, aujourd'hui, c'est avec la force artistique de Nadège Prugnard qui sait jouer de la poésie, du formel, de l'émotionnel et de la violence, combinée à notre manière de travailler avec acrobates et danseurs, que nous réussirons à faire des réfugiés, des Sublimes. » Guy Alloucherie

 

La presse en parle

 

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, Avril 2017

 

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4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 14:01

L'été 2018 sera l'occasion de découvrir ou re-découvrir le travail de Nadège Prugnard avec des lectures, des installations artivistes et une nouvelle résidence d'écriture pour la prochaine création 2019 de la compagnie. 

 

"No Border"

De Nadège Prugnard, mise en lecture par Guy Alloucherie

(projet de la cie HVDZ) 

Jeudi 12 Juillet à 19h30

La Manufacture à Avignon (84) 

 

 

"No Border" 

De Nadège Prugnard, mise en lecture par Guy Alloucherie

(projet de la cie HVDZ) 

Mercredi 25 Juillet à 18h 

Musée Henri Lecocq, Clermont-Ferrand (63) 

Festival les Contre-plongées 

 

 

"Pas Pieds"

Installation artiviste de Nadège Prugnard et Julie Romeuf 

Du 22 au 29 Juillet 

Clermont-Ferrand (63) 

Festival les Contre-plongées 

"No Border" 

De Nadège Prugnard, mise en lecture par Guy Alloucherie

(projet de la cie HVDZ) 

Saemdi 18 août à 16h  

Théâtre l'Estaminet d'Uzeste (33)

41e Hestejada de las Arts, entrée payante 

 

"No Border" 

De Nadège Prugnard, mise en lecture par Guy Alloucherie

(projet de la cie HVDZ) 

Jeudi 23 Août à 14h  

Lycée Saint-Géraud, rue du Collège, Aurillac 

Festival international de théâtre de rue 

 

"Fado dans les veines"

Création 2019

Résidence d'écriture 

du 1er au 15 août 

Centre culturel Villaflores à Guimaraes au Portugal 

 

 

"Les Bouillonnantes" 

Coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard 

Du 23 août au 1er septembre

Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon (03) 

 

 

Crédit Photo Christian Stavel
Crédit Photo Christian Stavel

Crédit Photo Christian Stavel

"No Border"

De Nadège Prugnard, mise en lecture par Guy Alloucherie

(projet de la cie HVDZ) 

Jeudi 12 Juillet à 19h30

La Manufacture à Avignon (84)  

Mercredi 25 Juillet à 18h 

Musée Henri Lecocq, Clermont-Ferrand (63) 

Festival les Contre-plongées 

Samedi 18 Août à 16h  

Théâtre l'Estaminet d'Uzeste 

41e Hestajada de las Arts

Jeudi 24 Août à 14h 

Lycée Saint-Géraud, Aurillac 

Festival international de théâtre de rue (Association Eclat) 

 

« NO BORDER est un texte inspiré d’un travail d’écriture de terrain que j’ai mené pendant deux ans à arpenter la « Jungle » de Calais à la rencontre des exilé(e)s hommes et femmes qui fuient la guerre et la dictature dans leurs pays et qui espèrent trouver asile en Europe. NO BORDER est un « poème » ininterrompu, pensé pour 1 ou 15 ou X (acteurs chanteurs danseurs et circassiens), un monologue pluriel et haletant imaginé comme la flamme fragile que se passe de main en main les coureurs de marathon. Il n’y a pas « d’histoire » à proprement parler, NO BORDER c’est une sorte de tour de Babel, un édifice d’âmes multiples qui s’inscrit dans l’écriture comme un impétueux torrent, comme une vague qui submerge, c’est une lutte âme à âme qui parle du combat du vouloir vivre de celles et ceux qui franchissent les océans les murs les frontières au péril de leurs vies et que je tente de construire en miroir avec nos propres migrations intimes, nos propres errances et questionnements sur la question des moteurs de la violence d’aujourd’hui, de la « déshumanisation » , du sens de la communauté et de l’état de notre démocratie. NO BORDER, c’est une odyssée faite de milles voix, mille espoirs inassouvis, mille révoltes inconsolables, c’est aussi en filigrane l’histoire de ma propre traversée à arpenter sans relâche le ghetto calaisien nommé « Jungle » à la rencontre des exilé(e)s au bord du monde. » Nadège Prugnard

« Les cris cognent contre nos propres fêlures, mais l'inverse aussi. Tous les mots circulent d'un Je à l'Autre dans cette mélopée bestiale, et ces reflets incessants traduisent la parole commune des expatriés d'un monde où l'on a délogé la tendresse." Génica Backynski, L’Humanité, Avril 2018

« No Border est un démontage poétique, une tresse qui mêle sa vie intime, ses fêlures, avec les drames de ces êtres humains à la fois « morts et vivants » » Clarisse Fabre, Le Monde, Février 2018

"Moment intense. On est suspendus à ses lèvres [...] Lever les frontières, faire tomber les murs [...] Alors Nadège Prugnard dégaine ses armes, les seules qu'elles possèdent, des mots pour retrouver notre dignité perdue." Marie-Josée Sirach, L'Humanité, Juillet 2017

« Mots crus en intraveineuse, langues tout en cris, larmes et tambours, rythme enflammé par la lave de l’émotion… Nadège Prugnard éruptive et sensible, sait nous parler d’eux, de nous. Elle nous réapprend à écouter ce grand hurlement de l’Histoire, là, tout proche. » Stéphanie Ruffier, théâtre du blog, Avril 2017

Eté 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre
Eté 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre
Eté 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre

"Pas Pieds"

Installation artiviste de Nadège Prugnard et Julie Romeuf 

Du 22 au 29 Juillet 

Clermont-Ferrand (63) 

Festival les Contre-plongées 

 

En 2015, Nadège Prugnard et Julie Romeuf ont récolté des messages et des chaussures laissés par les « hommes en marche » dans le bidonville surnommé « la jungle » à Calais. A Calais puis pour NUIT BLANCHE à Bruxelles en 2016, ces pas et papiers de migrants sont installés à des endroits symboliques, comme en provocation au déni d’humanité qui persiste à Calais et ailleurs. Une performance politique et poétique, qui questionne aussi l’engagement de l’artiste dans le monde.

"Il faut parfois des artistes pour réhabiliter la ville, dire l’absence et rendre la présence à nouveau possible. Pas grand’ chose, de courts messages écrits par des exilé-e-s, quelques vieilles chaussures, déposés au fil de la ville."

Des pas dans la ville
Blog Passeurs d'hospitalité par Philippe Wanesson

Eté 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre
Eté 2018 avec Nadège Prugnard et Magma Performing Théâtre

"Fado dans les veines"

Création 2019

Résidence d'écriture 

du 1er au 15 août  

Centre culturel Villaflores à Guimaraes au Portugal 

 

« J’ai deux pays la France et le Portugal. Mon grand-père ainsi que des milliers d’autres portugais sont arrivés en France an fuyant le régime autoritaire de Salazar ; c’est de cette migration ancienne, intime et politique, de ce fado qui coule dans mes veines, de ce fado de l’âme et de l’exil que j’ai toujours caché comme un secret impossible à prononcer, dont je souhaite aujourd’hui faire poème… A partir de récoltes de paroles en France et au Portugal en complicité avec le CDN de Montluçon et la ville de Guimarães, il s’agira de composer le poème parlé-chanté des déracinements, du fatum, de l’absence, de la mélancolie, du vent qui balbutie… mais aussi la chanson-protestation, musicale et symbolique à la gloire du peuple et des résistances du Portugal d’hier et d’aujourd’hui. » Nadège Prugnard 

Crédit Photo Cécile Dureux

Crédit Photo Cécile Dureux

"Les Bouillonnantes" 

Coécriture Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard 

Du 23 août au 1er septembre 

Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon (03) 

 

Le projet Les Bouillonnantes est né de l’envie de l’auteur ivoirien Koffi Kwahulé d’interroger des femmes habitant des quartiers de Montluçon sur la perception sensible qu’elles ont de leur histoire et de leur quartier. Ce désir a rencontré celui de Nadège Prugnard, écrivaine dont le grand-père immigré portugais vivait dans les Combrailles et qui, elle, partira à la rencontre d’habitantes du territoire de Marcillat-en-Combraille.

Cette première phase de travail se déroulera de novembre 2017 à mai 2018 et inspireront ensuite aux deux écrivain.e.s deux textes originaux qui seront mis en lien et en scène par Carole Thibaut et en musique par Camille Rocailleux, afin de créer à l’automne 2018 Les Bouillonnantes, spectacle texte & musique, sorte de récital musical-rock-poétique, pour deux musicien.ne.s et trois actrices-chanteuses (Nadège Prugnard, Valérie Schwarcz, Carole Thibaut).

Retour presse "No Border"

Libération / Aurélie Charon - Juillet 2018

ALLOUCHERIE, ÉCHOS ET ÉCRITS DE LA « JUNGLE »

Le directeur artistique pas-de-calaisien a mis en scène la lecture de son prochain spectacle, « No Border », consacré aux migrants. L’auteure Nadège Prugnard a écrit le texte et le porte de sa voix.
L’actualité est aphone. On n’entend plus rien, c’est devenu sec. Guy Alloucherie aime réveiller les voix mises en sourdine, monter le son. Pendant des années, il a déterré l’histoire ouvrière, lui, fils d’un homme qui a passé trente-sept ans dans les mines pour creuser le charbon. Depuis vingt ans, il a installé sa compagnie en contrebas des terrils dans le Nord Pas-de-Calais. Il a placé Loos-en-Gohelle, 6 000 habitants, à la pointe de l’écoute du monde.
Complexité.
La question des réfugiés est arrivée avec Mireille, une militante, il y a dix ans. Dans le spectacle les Sublimes, elle témoigne en vidéo : elle avait hébergé des réfugiés. Guy Alloucherie est persuadé que pour parler de la complexité du monde, il faut aller à Calais. « Mais comment trouver la distance poétique, sans que ce soit un discours donneur de leçon » ? Il va voir jouer Nadège Prugnard, trouve « un alter ego », a la solution. Elle a peur de l’effrayer avec son parcours scène rock-arts de la rue, lui est sûr que c’est la voix qu’il faudra.
Pendant deux ans et demi, Nadège Prugnard parcourt la « jungle ». Elle commence à l’époque où il n’y a que trois-quatre tentes, sera témoin de la ville-monde en train de se construire et de son démantèlement. On n’entre pas comme ça : elle se lance comme bénévole. « Je me rends vite compte que ça ne sera pas suffisant. Il faut que je trouve un déclencheur de parole, autre que l’urgence. » Et là, idée : « Le coup des fleurs. » Des roses, des jonquilles, des graines dans la « jungle ». Nadège Prugnard apporte des fleurs. « Le temps a été suspendu, on s’est mis à parler. »
Elle réalise qu’il n’y a que les gestes artistiques, symboliques, qui permettent à la « jungle » de sortir d’un rapport au temps imposé par la nécessité. Elle interroge migrants, bénévoles, médecins, routiers, Calaisiens et commence à angoisser : tellement à dire. « Je n’avais jamais vu la vie arriver à ce niveau-là » : ceux qui sont morts cent fois ne s’apitoient pas. Elle cherche un geste d’écriture « sans tomber dans le cliché ultra-militant ou le réalisme sordide ».
La réalité ne fait pas de cadeau : on est trop collés, ou trop loin. Le juste milieu est rare. Les premiers mots seront donc «je suis perdue ». Aveu qui ouvre sur un poème traversé par mille voix. On remercie Guy Alloucherie d’avoir compris qu’il ne fallait pas les disperser : un seul être pour les porter. C’est Nadège Prugnard elle-même qui dit les mots et forme alors l’image de ces vies que le monde en 2018 projette les unes contre les autres.
« Forum ».
Pour la création qui sera présentée à Béthune et Loos-en-Gohelle, Guy Alloucherie imagine du gumboot, danse de protestation des mineurs noirs d’Afrique du Sud durant l’apartheid. « Et pourquoi pas Facebook aussi, pour servir le propos ?» A l’Ecole d’art d’Avignon, un élève a réalisé un film sur le rapport de Guy Alloucherie aux réseaux sociaux. Mohamed El Khatib et Lorraine de Sagazan lisent ses posts Facebook à propos de Calais, nouvel espace de dialogue avec la réalité. A la Manufacture, la question des réfugiés traverse plusieurs spectacles, dont deux à l’intérieur du « Focus Arabe » proposé par le metteur en scène égyptien présent dans le in, Ahmed El Attar.
Guy Alloucherie se souvient de la question du CRS à l’entrée du camp : « Vous n’avez pas de marteau ?» Le crime, c’était reconstruire quand les autorités voulaient faire disparaître. Le mot « forum », trouvé par Zimako, le créateur de l’école de la « jungle », lui manque. « C’était un forum, une discussion mondiale, quelque chose naissait.» Il est désespéré d’entendre, il y a peu encore, des cousins se plaindre des migrants vivant à cinq kilomètres de leur maison bourgeoise, avoir peur « qu’ils arrivent chez nous ». Il lâche un dernier mot, à la façon de l’ancien combattant, pas dupe, qui sait qu’on aurait pu éviter la guerre : « J’en ai marre du malheur. »

Aurélie Charon

Théâtrez nous / Nassim Kebel juillet 2018

No Border, Guy Alloucherie & Nadège Prugnard


Pour le jour de relâche de la Manufacture le 12 juillet, des lectures étaient proposées au public hypothétiquement désœuvré. À 19h30, No Border, un texte lu et écrit par Nadège Prugnard, en collaboration avec Guy Alloucherie. C’est lui qui a fait appel à elle, en 2015, pour créer un spectacle autour de la question migratoire, et en particulier de la Jungle de Calais. L’autrice a donc sillonné régulièrement la Jungle, jusqu’à son démantèlement. Le texte se fait l’écho de cette immersion : il se présente comme une grande prise de parole d’un « je » qui tente de saisir ce qui passe à sa portée, nous faisant voyager entre les mots des personnes rencontrées et les images qui le traversent.

« Je suis perdue », la première phrase du texte revient le rythmer régulièrement. Tout le texte semble être le récit d’une perte, qui est multiple. C’est celle du « je », qui erre dans la Jungle, celle de ces « gens au bord du monde », coincés à Calais et qui rêvent de rejoindre l’Angleterre voisine, celle des valeurs humanistes de la république française, meurtrière des réfugié.e.s, qui dépense toujours davantage en effectifs de police et en équipements militaires tout en arguant de l’impossibilité économique de l’accueil des migrants. « Où est Vénus ? » Autrefois étoile du berger, la planète Vénus n’est plus là pour guider les voyageurs, et le texte déploie les aspects concrets et métaphoriques de cette image : où est l’amour de l’humanité, quand l’Europe s’applique à rendre indigne toute possibilité d’accueil.

Le texte égrène des histoires singulières de migrant.e.s et leurs interactions avec la narratrice. Il est volontiers lyrique, mais d’un lyrisme que l’élocution rapide de Nadège Prugnard rend sauvage et pas pesant – les images défilent, nous engloutissant dans un tunnel de sensations diverses sans s’arrêter sur chacune, que ces images fassent appel à des références mythologiques (des figures de la tragédie grecque reviennent à plusieurs reprises) ou soient des prises en charge poétique des atrocités vues et rapportées par les migrant.e.s. Un certain humour est cependant toujours aussi là, en sourdine, manifestant la conscience de la narratrice du caractère dérisoire de sa démarche : il n’y a là ni autocélébration, ni accaparation théâtrale de la cause migratoire. Il s’agit bien du déploiement d’interrogations personnelles, qui questionnent notre rapport à la politique française et européenne sur la question des réfugié.e.s, tout en rendant hommage, avec beaucoup d’émotion, aux rencontres faites au fil de ce projet, aux humains qui butent sur nos frontières.

Théâtrez Nous /Nassim Kebel

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 13:08

Nadège Prugnard a reçu le prix SACD "Arts de la rue" le lundi 18 Juin 2018 à Paris. 

 

"Infatigable militante des arts vivants et de l'égalité hommes/femmes, Nadège est une autrice talentueuse et engagée qui exprime une vision singulière et sensible du monde. Une écriture poétique jubilatoire qui passionne et qui dérange. Des textes qui interpellent et qui interrogent. On ne peut rester indifférent devant l'écriture de Nadège. Pour son œuvre, son engagement, sa poétique, il est juste que la SACD salue et honore aujourd'hui cette femme de grand talent." Frédéric Michelet 

Jean Michel Coubart

Jean Michel Coubart
Jean Michel Coubart
Jean Michel Coubart
Jean Michel Coubart
Jean Michel Coubart
Jean Michel Coubart

Jean Michel Coubart

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 08:47
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
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Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux
Crédit Photos: Cécile Dureux

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Retour presse Women 68 même pas mort 


"WOMEN 68 ... MEME PAS MORT" : LE MAI 68 DES MEMES ROUGES DE MONTLUÇON SUR SCENE

Culture Box -France Télévisions : Caroline Fruhauf - Mai 2018 

 

Le 15 mai, la metteure en scène Nadège Prugnard a présenté son spectacle "Women 68 … même pas mort" au théâtre des îlets de Montluçon. Elle fait jouer des Mémés rouges, des Montluçonnaises qui ont vécu mai 68, pour un spectacle haut en couleur. Des représentations sont prévues dans toute la France en 2018. Les Mémés rouges ont vécu mai 68, chacune à sa manière. Dans le spectacle de Nadège Prugnard, elles reviennent sur leur histoire et sur leur expérience. Elles chantent Frank Zappa et Janis Joplin, engagées et enragées, elles n’ont peur de rien ! Solange Bidault, Jacqueline Palot et Annie Solnon font partie des Mémés Rouges, qui regroupent douze femmes ayant vécu mai 68. L’une avait 21 ans et étudiait à Paris, l’autre était scolarisée en seconde à Montluçon, une autre encore était une jeune institutrice en grève. Toutes ces femmes parlent de leurs expériences, de leur ressenti et de la façon dont elles ont perçu le mouvement de mai. Elles jouent à Montluçon dans la pièce "Women 68 … même pas mort". Leur but ?  « Essayer de faire ressentir l’énergie folle qu’il y a eu à ce moment-là » Solange Bidault, Mémé Rouge La metteure en scène à l’origine de cette pièce, Nadège Prugnard, explique l’impact du mouvement en France, mais aussi ses conséquences sur la libération des femmes. Elle a réadapté un texte écrit avec la compagnie Brut de béton il y a 10 ans, toujours d’actualité. « Il y a eu une prise de conscience citoyenne énorme à partir de ce moment-là auprès des femmes » Nadège Prugnard

 

Reportage pour France 3 Auvergne de V.Rifflard, B.Galmiche, A.Bertrand, B.Ordas. Mai 2018

Julia Castaing - La Montagne Mai 2018

Julia Castaing - La Montagne Mai 2018

Juin 2018 et retour presse Women 68

"Nous sommes tous des réfugiés du capitalisme" 

Samedi 30 juin à 16h, Salle Gaillard à Clermont-Ferrand

Création collective dirigée par Nadège Prugnard 

Avec le Service Université Culture de l'Université Clermont-Auvergne

et la Ville de Clermont-Ferrand

 

Création collective de textes écrits par les participants de l’atelier de recherche artistique et théâtrale mené par Nadège Prugnard - auteure, metteur en scène et comédienne - autour de la question des migrations.

À partir de discussions, de lectures de témoignages de migrants récoltés notamment dans la Jungle de Calais, des éclairages avec le Réseau Education Sans Frontières 63, d’écritures « No Border », d’improvisations autour de la question de la migration mais aussi de nos propres migrations intimes, il s’agit d’inventer ensemble, un moment artistique qui interroge les moteurs de la violence d’aujourd’hui, et l’état de notre démocratie, mais aussi de la rage de vivre, la solidarité, l’utopie nomade, et l’espoir inconditionnel qui anime la traversée des migrant(e)s… il est impératif que le théâtre d’aujourd’hui affirme « sa participation politique » au monde.

Cécile Dureux

Cécile Dureux

En écriture : projet "Les Bouillonnantes"

Coécriture Nadège Prugnard et Koffi Kwahulé 

 

 

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  • : Ce blog se propose de donner à voir à entendre ou à vivre l'actualité de nadège Prugnard - auteure, metteur en scène et comédienne, et informer des spectacles, créations, chantiers et évènements artistiques produits par ou avec Magma Performing Théâtre.
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  • Magma Performing Théâtre est une compagnie en convention avec le Ministère de la Communication - Drac Auvergne Rhône-Alpes, la Région Auvergne Rhône-Alpes et la Communauté de communes Cère et Goul en Carladès.
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