« Dites à l’ennemi que nous ne sommes pas des guerriers du dimanche, notre magnificence et nos dorures sont peut-être toutes crottées. À marcher péniblement dans boue. Et le temps nous a rendus loqueteux, dépenaillés, mais nous ne fuirons pas, nous continuerons à marcher » W.Shakespeare
Exercices d’insoumission
Zone libre 14
Cocktail 7 par Les Molotof
Nous sommes de la pisse dans une coupe de champagne
le 21 mars à 19 H au BATEAU LAVOIR ( rue du Buis) à Aurillac
Les révoltés du pounti
Putain de route de campagne ! de Nadège Prugnard
25 et 26 Mars à 20H30 Saint-Cernin et Marcenat (15)
Et aussi Women 68 même pas mort de Nadège Prugnard
Par la Cie Brut de Béton productions http://www.brut-de-beton.net/
Samedi 19 mars
2011
Maison des Jeunes et de la Culture du Pays d'Aubagne (13)
Dimanche 20 & lundi 21 mars au
Quai de Scène à Bourg-Les-Valence (26)
Atelier d’écritures au Théâtre d’Aurillac 8/15/22Mars à 20H
Les révoltés du pounti
Putain de route de campagne
de Nadège Prugnard
Le 25 mars 20H30 salle des fêtes de Saint-Cernin (15)
Renseignements Communauté de commune Salers
Le 26 Mars à 20h30 salle des fêtes de Marcenat (15)
Renseignements /Communauté de communes Cézallier
04 71 20 49 26 ou emilie@cezallier.org
Ce spectacle à été écrit et réalisé après un an d’enquêtes, interviews et de pages noircies sur les routes du Cantal
Texte et mise en scène Nadège Prugnard Avec Pierre Marius Court, Jean-Luc Guitton, Gaël Guillet, Pierre Fernandès, Séverine Leblanc, Marie-Do Fréval et Nouche Jouglet Marcus Musique Géraud Bastar et François Fabre Costumes Marianne Mangonne Crédit Photos Daniel Aimé Lumière Olivier Remerciements à Olivia Chastel et Emilie Garriguet
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Tout Tombe …Comment faire pour que le village ne meure pas ? Comment dire le chômage la désertification le silence qui tape le paysage nu la montagne la fraternité le vivant du monde rural ? Comment parler d’un constat de mort et en même temps du désir que quelque chose vive ? Quel cri ? Faut-il « mener les cochons sur les scènes du monde » ? Comment faire résonner le silence ? Quelle parole pour que ça vive encore et encore ?
- Tiens prends un pruneau ! .Faut faire péter les tabous»
"Et je m'accompagne dans cette écriture des visages de ceux et celles que j'ai rencontrés , Nous on aime le mot qui claque comme m'a dit Nathalie à Murat"
C’est l’histoire d’un western moderne, un long plan séquence rythmé aux effluves d’une guitare accordée à la Jim Jarmush « Dead Men ». Poésie suspendue, larmes rentrées. Pétris d’énergie punk, ces personnages noirs promènent leurs couleurs infinies sous une lune blême. Colère sang, fracture d’existence et cliché du « plouc made in cantal » brisé composent leur chant d’insurrection. Et la splendeur ineffable des petites gens scintille dans chacune de leurs fêlures, leur humanité brûlante, leur hauteur derrière les masques, les visages métamorphosés une fois les perruques enlevées. A travers ce corridor constellé de beauté, le public s’est lui aussi épris de chacune des figures rivées à leur sillon Un hommage violent emprunt de pudeur… » Julien Bachelerie, La Montagne, septembre 2010
Partenaires Ville et Théâtre d’Aurillac scène conventionnée, Communauté de Communes du Pays de Murat, Communauté de Communes du Cézallier, Communauté de Communes du Pays de Salers, Conseil Général du Cantal, Conseil régional d’Auvergne, DRAC Auvergne.
Zone libre 14
Cocktail 7 par Les Molotof
Nous sommes de la pisse dans une coupe de champagne
le 21 mars à 19 H AU BATEAU LAVOIR / rue du Buis Aurillac
Les hommes les femmes......Les grands les petits...Les chats les chiens... et les autres...Foutons le bordel...Inversons tout...Cocktail 7!
Spectacle crée et interprété par Sarah Carlini, Elodie Combes, Nicolas Ibanez et Thomas Soudan/Création aux bains connective (Belgique) et au Petit Carré d’art.
« Ils ont 26 ans, et parlent de ce dont ils sont intimement témoin, l’appréhension de et par leur Jeunesses de toutes les facettes exaltantes et effrayantes de cette fin de monde, explorateurs de leur génération, humour noir rire jaune antidote à la déprime et arme décapante face au monde, tout se passe dans l’éclatement des repères. Sont-ils en répétition en représentation ? Tour à Tour simultanément l’un et l’autre ? Des improvisations impromptues ou des textes entièrement écrits ?... un désordre tour à tour désopilant, joyeux, cynique ou tragique, nous invitent à voir le monde à travers le prisme du théâtre. On se retrouve alors dans un labyrinthe aux miroirs déformants qui renvoie une image sans complaisance et multiplie à l’infini notre perception. » G. Brun et M.J Nègre
"Soyez rentables et vous aurez le droit d’exister sinon crevez."Dans ce contexte plus de place pour le théâtre indépendant et pourtant il est pour nous la seule alternative. Le Théâtre Molotof se situe dans ce courant de résistance artistique, dans cette mouvance théâtrale qui bouscule l’ordre et dérange la société bien pensante. Depuis 2003 notre travail, dans sa démarche, son fonctionnement et ses recherches sort des schémas habituels. Nos obsessions à nous sont ailleurs : se sont celles d’une génération sexe fric et violence, d’une génération zapping tiraillée entre résignation et révolte. Plus de texte d’auteur, plus de metteur en scène : nous avons choisit de nous positionner en tant que créateurs à part entière. L’élément fondateur de nos spectacles vient de nos tripes. » Les Molotof.
http://www.myspace.com/thtremolotof
Et aussi Women 68 même pas mort
de Nadège Prugnard
Par la Cie Brut de Béton productions
Contact http://www.brut-de-beton.net/
Samedi 19 mars 2011
Maison des Jeunes et de la Culture du Pays d'Aubagne (13)
Dimanche 20 & lundi 21 mars au
Quai de Scène à Bourg-Les-Valence (26)
« Mai 68. Que de littérature l’an dernier pour célébrer la chose ! Pour ne pas dire grand-chose. Évidemment, pour beaucoup des officiels de Mai 68, ils sont passés, comme l’avait écrit Guy Hocquenghem dans une lettre ouverte, Du col Mao au Rotary Club. Alors on coupe dans la mémoire tout ce qui dépasse, qui ne rentre pas dans le rang de la version officielle. Mais voilà. Nadège Prugnard ne mange pas de ce pain-là. En 68, elle n’était même pas née. Alors elle écrit Women, 68 même pas mort, de cette écriture facétieuse et fantasque dont elle a le secret, truffée d’onomatopées, de borborygmes, ponctuée de grands éclats de rire et de coups de gueule salutaires. 68 est mort ? Vive 68 ! Se fout de la Sorbonne et de ses icônes, et derrière les souvenirs de trois vieilles femmes de Clermont-Ferrand, elle a l’audace de remettre 68 sur le métier, loin des pavés de la capitale et surtout loin de la langue de bois des « meneurs » qui, derrière de grands discours révolutionnaires, affichaient sans vergogne un comportement machiste, misogyne. (…)Nos trois pétroleuses, suffragettes en goguette qui avancent dans la vie en expérimentant tout ce qui se présente (sexe, drogue et rock and roll), en détricotant tous les discours contredits par la vie sur la politique, le féminisme, l’engagement, l’utopie, nous épatent par leur irrévérence, leur ténacité à n’être jamais rentrées dans le rang, leur entêtement à croire en d’autres possibles. Pas de ton sépia. Les couleurs, ici, sont vives comme le sont ces « mémés rouges ». Zéro nostalgie. No regrets. Elles s’adressent à leurs frangines, d’hier et d’aujourd’hui, et leurs paroles résonnent avec impertinence aux jeunes générations. Elles chantent, Janis Joplin, Leonard Cohen, Frank Zappa ; s’envoient des vacheries à la gueule mais restent unies comme le poing qu’elles levaient quand elles avaient vingt ans. Marie Josée Sirach , Journal L’Humanité, 2009
MAGMA PERFORMING THEATRE
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